La présidente du Parlement andin salue le rôle crucial de l’Algérie dans le règlement des conflits et l’unification des rangs africains

ALGER- La présidente du Parlement andin et membre du Sénat colombien, Gloria Florez, a affirmé que l’Algérie jouait un rôle crucial en tant que médiateur dans le règlement de différents conflits en Afrique et l’unification des rangs du continent, au regard de son héroïque lutte contre la colonisateur français.

Dans une déclaration à l’APS, en marge de la 17e Conférence de l’Union des parlements des Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique (UPCI), qui s’est tenue dimanche et lundi, Mme Florez a précisé que l’Algérie « joue un rôle essentiel » dans le règlement des conflits en Afrique, puisé de son histoire de lutte pour recouvrer son indépendance.

Elle a en outre souligné « le rôle crucial » de l’Algérie dans la réunification des rangs africains en vue de réaliser l’ouverture sur le monde, et partant établir des contacts avec nombre de pays, notamment d’Amérique du Sud, « dans une démarche visant à renforcer les liens entre les deux continents pour assurer la sécurité alimentaire, l’industrialisation agricole durable, le respect de l’environnement et l’innovation ».

La membre du Sénat colombien a tenu, dans ce sillage, à affirmer que le rôle de l’Algérie dans le règlement des conflits en Afrique est, aujourd’hui et plus que jamais, « important », notamment au regard du « retour de la guerre dans la région suite à la violation par le Maroc de l’accord de cessez-le-feu et la décision du Front Polisario de reprendre la lutte armée, le 13 novembre 2020 ».

Dans ce cadre, la présidente du Parlement andin a réaffirmé le soutien de la Colombie à la cause du Sahara occidental, appelant à ce propos à la nécessité de trouver une solution juste garantissant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance.

La sénatrice colombienne a plaidé pour « le respect du droit des peuples à l’autodétermination y compris le peuple sahraoui », soulignant que l’instauration de la paix en Afrique aura un impact à l’échelle mondiale.

Pour Mme Florez, les appels lancés en permanence pour la paix dans le monde nous permettront de progresser en termes de respect des droits de l’homme et d’application du Droit international.

Elle a rappelé, dans ce sillage, un des principes de la diplomatie colombienne à savoir le respect des droits de l’homme et les résolutions de l’ONU qui tendent à mettre fin à l’occupation du Sahara occidental.

« Le gouvernement du président Gustavo Petro n’a eu de cesse de défendre la paix par le dialogue, loin de toute cause de conflits entre les Etats », a poursuivi Mme Florez, ajoutant que « nous appelons à une politique de paix internationale basée sur l’expérience colombienne en matière de résolution des conflits pendant plus de six décennies ».

Concernant le scandale de corruption qui a secoué dernièrement le Parlement européen ou des eurodéputés avaient reçu des pots-de-vin pour changer leurs positions sur nombre de questions dont la cause sahraouie, elle a insisté sur l’impératif de renforcer le contrôle, relevant que l’Europe demeurait active en termes de lutte contre les décisions violant les droits fondamentaux.

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