ALGER – La Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) a été dissoute sur décision de la Justice en raison de la vacance de ses dirigeants, installés à l’étranger, a-t-on appris mardi de source proche du dossier.
Citant « des sources très dignes de foi », la journaliste algérienne Layla Haddad, a indiqué dans une publication que « la LADDH a été dissoute sur décision de la Justice », en raison de « la vacance de ses dirigeants ».
Selon la même source, les dirigeants la LADDH « sont allés s’installer en Belgique et en France », précisant qu’il s’agit de « Salah Debbouze, demandeur d’asile à Bruxelles ainsi que Said Salhi et Aissa Rahmoune demandeurs d’asile en France ».
Elle a rappelé que la Ligue « n’a jamais été agréée », ajoutant qu’elle (LADDH) avait été citée dans l’étude de l’expert et analyste Ahmed Bensaada « comme une des associations algériennes ayant reçu des financements », d’organismes dépendant directement de services étrangers.
Elle a en outre noté que « l’opacité de la gestion financière de la désormais ex-Ligue, par son premier président Mustapha Bouchachi, fut très énigmatique ».