ALGER – Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabi a coprésidé, mercredi à Alger, avec le ministre nigérien de la Justice, Ikta Abdoulaye Mohamed, la cérémonie de signature de trois accords d’entraide judiciaire entre les ministères de la Justice des deux pays.
La signature de ces trois accords relatifs à l’entraide judiciaire dans les domaines civil, commercial et pénal, outre l’accord d’extradition, nous a permis de « franchir un grand pas vers l’instauration d’une entraide judiciaire bilatérale efficace entre l’Algérie et le Niger, et ce à la hauteur des développements accélérés enregistrés à travers le monde, particulièrement en matière de lutte contre la criminalité, sous toutes ses formes ».
Les efforts déployés dans le cadre de l’actualisation de l’accord avec le partenaire nigérien vont de pair avec les enjeux majeurs du programme du président de la République, qui, a-t-il dit, « prennent en compte les intérêts communs entre l’Algérie et ses partenaires stratégiques, notamment en Afrique ».
Il a également salué « le niveau des relations fraternelles enracinées entre les deux pays et des liens d’amitié historique ancrés entre les deux pays, outre les liens établis entre les deux peuples et les deux directions ».
Concernant l’accord d’entraide en matière pénale et celui relatif à l’extradition des criminels, le ministre a affirmé qu' »ils constituent le mécanisme idéal pour lutter contre l’impunité des criminels ».
Et d’ajouter que l’accord d’entraide judiciaire en matière civile et commerciale « contribuera au renforcement des formes de coopération entre les deux pays et à la protection de nos concitoyens, notamment avec l’augmentation du volume des échanges commerciaux et de la circulation des personnes ».
De son côté, le ministre nigérien de la Justice a souligné que la signature de ces trois accords « vient compléter le processus d’entraide judiciaire entre l’Algérie et le Niger », ajoutant que l’approche adoptée par les deux pays à cet égard « vise à développer un système d’entraide judiciaire en matière pénale et à faciliter la procédure d’extradition des criminels ».
Ces accords constituent « un modèle de coopération Sud-Sud qui nous rappelle notre communauté de destin au regard de l’histoire et de la géographie, mais aussi du rapprochement dans nos coutumes et valeurs que nous puisons dans l’Islam », a estimé le ministre nigérien.