ALGER – Près de 50 participants et exposants représentant des entreprises économiques et des écoles de formation sont attendus à la 16e édition du Salon national de l’emploi et de la formation prévu du 26 au 28 janvier au Palais de la culture « Moufdi Zakaria », sous le slogan « La numérisation, un outil au service de la dynamique économique », a annoncé lundi à Alger, le Commissaire du salon, Ali Belkhiri.
Invité du forum El Moudjahid, M. Belkhiri a fait savoir que cet « espace de recrutement et de formation » constituait l’un des rendez-vous phares en la matière en attirant, notamment, les sociétés économiques, les écoles de formation, les demandeurs d’emploi ou encore ceux qui désirent créer des startups.
Il fait état, dans ce cadre, de la « participation de près de 50 participants et exposants représentant des entreprises économiques et des écoles de formation ». Le nombre de visiteurs qui tournait précédemment autour des 20.000 visiteurs est appelé à augmenter lors de cette 16 édition.
« Partant de l’importance de la ressource humaine et du rôle du recrutement et de la formation dans le renforcement de l’économie nationale et le développement de la capacité concurrentielle et productive des entreprises algériennes, il a été procédé à l’organisation de cette édition regroupant le recrutement et la formation », a-t-il expliqué.
Le slogan retenu pour cette édition reflète l’importance de la généralisation de l’économie numérique et l’introduction des outils de l’intelligence artificielle au niveau des établissements de formation afin de contribuer à l’accélération de la croissance, de la productivité et de la capacité compétitive des entreprises, enchaine-t-il.
Le Salon se veut « un carrefour de rencontre entre les entreprises et les administrations en quête de compétences et de nouveaux employés, de même pour les instituts et les établissements de formation, outre les instances activant sous la tutelle des ministères du Travail, de l’emploi et de la formation professionnelle, ainsi que les universitaires et les cadres en quête d’un emploi, d’une formation ou d’informations pour monter leurs propres entreprises », a affirmé M. Belkhiri, ajoutant que ce rendez-vous « se veut une occasion pour conclure des accords de partenariat et trouver les cadres futurs ».
A cette occasion, le commissaire du salon a mis en avant « le rôle des start-up dans la relance de l’économie nationale qui a besoin de projets innovants pour faire face aux perturbations de l’économie mondiale », soulignant qu’après deux ans d’effets et de retombées de la crise sanitaire du Covid-19 « l’économie nationale amorce une phase de relance, à la faveur de laquelle une nouvelle dynamique a été insufflée au marché de l’emploi, prévoyant la levée du gel sur plusieurs projets et la hausse de la demande sur la main d’œuvre qualifiée ».
Le Salon national de l’emploi et de la formation qui durera trois jours sera marqué par l’organisation de conférences, d’ateliers et de tables rondes thématiques consacrées à expliquer les systèmes et résolutions, la fiscalité, la politique de recrutement, le développement de la vie professionnelle et des métiers, les programmes de formation et les modalités et conseils de rédaction des CV et l’organisation d’entretiens d’embauche et l’évaluation des compétences.
Pour la première fois depuis le lancement du Salon en 2007, « une base de données électronique sera mise en place en faveur des participants regroupant tous les CV des demandeurs d’emploi y compris les personnes aux besoins spécifiques, dont un bon nombre remplit les critères de compétences requises et susceptibles d’apporter un plus qualitatif aux entreprises économiques ».