ALGER – Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a réitéré, samedi, son plein engagement à ce que l’histoire et la mémoire demeurent parmi les plus importantes priorités.
Dans un message à la veille de la commémoration de l’anniversaire des manifestations du 11 décembre 1960, le Président de la République a indiqué: qu' »au moment où nous commémorons cet anniversaire historique, à la veille du 3ème anniversaire de l’élection présidentielle durant laquelle vous avez placé votre confiance en ma personne, je réitère mon plein engagement à ce que l’histoire et la mémoire demeurent parmi mes plus importantes priorités ».
« L’Algérie nouvelle à laquelle nous aspirons tous, doit être celle qui fait de ses journées mémorables des lanternes qui éclairent la voie juste tracée et suivie par nos valeureux Chouhada et Moudjahidine. C’est la voie que nous avons empruntée avec des pas successifs vers l’édification des institutions, l’instauration d’un Etat de droit et de la loi, la réunion des conditions favorables à la relance économique et au développement social à travers des stratégies et des programmes en cours de mise en œuvre, avec rigueur, à travers le pays. Des programmes dont nous assurons un suivi permanent par fidélité à nos engagements devant le brave peuple algérien », a-t-il soutenu.
Les manifestations du 11 décembre 1960 ont « confirmé à l’opinion publique internationale que la Glorieuse Révolution menée par la vaillante Armée de libération nationale sous la bannière du Front de libération nationale et pour laquelle autant de Chouhada ont sacrifié leur vie, ne sera pas freinée par de quelconques militaires fanatiques, dont les plans de guerre ont été déjoués, ni par les tenants de la propagande fallacieuse démasquée devant la justesse de la Glorieuse Révolution du 1e Novembre », a ajouté le Président Tebboune.
Dans ce cadre, le Président de la République a souligné que « le devoir national nous appelle, constamment, à sauvegarder notre histoire et à renforcer le front de défense de la mémoire nationale face à ceux qui prônent son maintien dans l’oubli ».
« Le processus que nous empruntons, avec sincérité et fermeté, a nécessité la création d’un mécanisme dans le cadre de concertations politiques de haut niveaux, à savoir la mise en place d’une commission mixte d’historiens algériens et français à laquelle sera dévolu le traitement du dossier de l’histoire et de la mémoire, en s’attelant, de par sa spécialisation, à la recherche historique, l’examen approfondi et la rigueur dans son travail pour faire ressortir la vérité », a-t-il conclu.