ALGER- La présidente de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, Salima Mesrati a appelé, jeudi à Alger, les forces vives et toutes les parties impliquées à adhérer aux démarches de prévention et de lutte contre la corruption.
« Consacrée par la Constitution de 2020, la lutte contre la corruption est à même de jeter les fondements d’un système efficace susceptible d’éradiquer ce fléau, compte tenu des dispositions prévues à cet effet, notamment celles relatives à la protection de l’économie nationale et l’activation du rôle de la société civile pour contribuer à la gestion des affaires publiques », a affirmé Mme Mesrati dans son intervention lors d’un colloque sur « la politique de lutte contre la corruption en Algérie et la moralisation de la vie publique ».
La présidente de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption a mis en avant « la détermination des hautes autorités du pays à atteindre les objectifs escomptés pour l’édification d’une Algérie nouvelle », relevant que cette optique « s’est traduite par la promotion de son instance d’organe consultatif à un établissement de contrôle avec des prérogatives plus élargies ».
S’agissant du programme de 2023, Mme Mesrati a révélé que son autorité envisageait l’adoption du modèle sud-coréen relatif à l’évaluation des efforts de lutte contre la corruption au niveau du secteur public après l’avoir adapté aux normes nationales », ce qui permettra de « renforcer la lutte contre la corruption par une série d’indicateurs basés en premier lieu sur la valorisation des efforts des établissements publics dans ce sens et l’activation des normes ayant trait à l’intégrité, la transparence et la reddition de comptes ».
La présidente de la Haute autorité a rappelé « le rôle axial » qu’a joué l’Algérie sur le double plan régional et international pour la lutte contre ce fléau à travers ses contributions à l’élaboration et l’adoption de plusieurs conventions internationales et régionales en la matière.
Pour sa part, la représentante résidente du programme des Nations unies pour le développement (PNUD) Blerta Aliko a salué les efforts de l’Algérie dans ce sens et sa consécration de la transparence dans la vie publique.
« L’Algérie a pleinement honoré ses engagements internationaux dans le domaine de la lutte contre la corruption notamment en ce qui concerne les articles 7 et 8 de la convention de l’ONU », a-t-elle souligné.
Les travaux du colloque ont porté sur les mécanismes et les mesures juridiques mises en place par l’Algérie, notamment après la révision de la Constitution.(