ALGER – Le vice-président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Moundir Bouden a supervisé, jeudi à Alger, l’installation du groupe parlementaire d’amitié « Algérie-France ».
Dans une déclaration lors de la cérémonie d’installation, M. Bouden a mis en exergue la nécessité de « donner un nouvel élan aux relations économiques en vue de promouvoir un partenariat équilibré au profit des deux parties à travers l’encouragement des échanges économiques et le développement de partenariats ».
Il s’agit aussi d’encourager « la recherche pour l’innovation notamment dans les secteurs d’avenir à l’instar des technologies numériques, les énergies renouvelables, les métaux rares, la santé, l’agriculture et le tourisme », a-t-il ajouté.
« Cette démarche consistant à donner un autre nouvel élan aux relations bilatérales a été enclenchée suite à la visite officielle du président français Emmanuel Macron en Algérie au mois d’août dernier et sa rencontre avec le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, une visite suivie de plusieurs autres rencontres bilatérales, la dernière étant la visite de la Première ministre française Elisabeth Borne accompagnée de 15 ministres », a-t-il rappelé.
L’ambassadeur français en Algérie, François Gouyette a indiqué, pour sa part, que « l’installation du groupe parlementaire d’amitié +Algérie-France+ traduit l’importance de la dimension parlementaire dans la concrétisation des relations bilatérales et l’échange d’expériences et de visites ».
L’installation du groupe intervient « dans un contexte particulier marqué par une dynamique de relance des relations entre les deux pays », a-t-il fait observer, affirmant que « les présidents algérien et français ont clairement manifesté leur volonté de relancer les relations bilatérales ». La signature de la « Déclaration d’Alger » et la visite de la Première ministre française en Algérie, se veulent un signe de la concrétisation de cette volonté, a-t-il estimé.
De son côté, le directeur des pays de l’Europe occidentale au ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Liamine
Achache, a qualifié le groupe installé de « mécanisme tout aussi important que les autres mécanismes de coopération bilatérale Algéro-français », relevant que son installation intervenait « dans une contexte idoine en soutien à nos relations et à notre partenariat bilatéral, notamment après la visite officielle effectuée, en août dernier, le Président Macron, à l’invitation de son homologue algérien, M. Abdelmadjid Tebboune ».
Il a rappelé que cette visite « a été couronnée par la signature de la Déclaration d’Alger pour un partenariat rénové, une nouvelle référence pour hisser les relations algéro-françaises au niveau escompté ».
L’installation de ce groupe parlementaire d’amitié permettra « la tenue, dans les meilleurs délais, d’une nouvelle session de la commission parlementaire mixte Algérie-France, après une interruption en raison de crise sanitaire Covid-19 ».
De son côté, le président du groupe parlementaire d’amitié, Mohamed Bouabdallah, a estimé que le mécanisme de coordination, de concertation et de coopération entre les deux instances législatives « demeure un moyen et une nécessité impérieuse pour traduire les recommandations politiques sur le terrain ».