L’Algérie membre du CDH: une reconnaissance de sa qualité de pays des droits de l’homme

L'Algérie membre du CDH: une reconnaissance de sa qualité de pays des droits de l'homme

ALGER – Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi, a affirmé mercredi à Alger que l’élection « dûment méritée » de l’Algérie en tant membre du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, « est une reconnaissance implicite qu’elle est un pays des cultures et des libertés qui protège les droits de l’homme ».

Intervenant à l’ouverture de la saison culturelle du Centre culturel islamique, M. Belmehdi a fait savoir que cette qualité de membre « prouve que la société algérienne est une société ouverte et que l’Etat algérien est ouvert à tous les domaines de protection des droits de l’homme ».

Le ministre a souligné que « le programme du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et le Plan d’action du Gouvernement qui prévoit de servir le référent religieux, les libertés et les droits de l’homme, a valu à l’Algérie la qualité de membre au CDH ».

Pour rappel, l’Algérie a été brillamment élue, mardi à New York (Etats-unis), en tant que membre du Conseil des droits de l’Homme (CDH) des Nations unies pour la période 2023-2025, en reconnaissance à son rôle de pays pivot dans sa région, soucieux de promouvoir les principes et valeurs des droits de l’homme de par le monde.

L’adhésion de l’Algérie au CDH à compter du 1er janvier 2023, pour la troisième fois depuis la création de cette instance en 2006, lui permettra d’œuvrer au renforcement et à la protection des droits de l’homme dans le monde, ainsi que de confirmer la position qu’elle mérite au sein de la communauté internationale.

Cette adhésion est à même de renforcer la candidature de l’Algérie pour un siège non permanent au Conseil de sécurité pour la période 2024-2025, dont les élections auront lieu en juin 2023.

Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, avait indiqué, à l’ouverture de la saison culturelle du Centre culturel islamique, à laquelle participait également le président du Haut conseil islamique (HCI), Bouabdallah Ghlamallah , que ces centres « diffusent la culture islamique et la culture de citoyenneté, protègent le référent religieux national et renforcent le prêche », soulignant que leur travail est « complémentaire » au travail des mosquées.

D’autre part, et en réponse à une question sur le phénomène de la spéculation, M. Belmehdi  a déclaré que « l’Algérie a fait face à ce phénomène et à bien d’autres », ajoutant que « le prêche accompagne toutes les décisions qui viennent des hautes autorités du pays ».

Le ministre a souligné que « l’Algérie, avec son arsenal juridique, ses pouvoirs publics et sa sécurité, fait son devoir, afin que nous fortifions notre pays et protégions sa sécurité alimentaire ».

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